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DOSSIERS |
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D'autres facteurs de risques bien
identifiés Le 07/08/2009
Mot-clé : risques |
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Au delà du tabac et de
l'alcool, qui sont toujours cités comme principaux facteurs
de risque, un grand nombre d'influences de la vie quotidiennes
entrent en jeu, ce qui fait du cancer une maladie aux
origines factorielles. On peut agir sur beaucoup d'entre
elles. |
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L’obésité
et l’embonpoint
L’obésité résulte d’une accumulation progressive de graisses,
ou de tissus adipeux, sous la peau et entre les viscères.
Il s’agit d’un excès de masse grasse qui peut entraîner de
lourds problèmes de santé à court et à long terme. Certains
experts affirment que l’obésité est comparable, pour l’organisme,
à un vieillissement approximatif de 20 ans. On doit distinguer
l’obésité de l’embonpoint, qui est aussi une surcharge pondérale,
mais moins importante. Dans les deux cas, conséquence de la
sédentarité et de la mauvaise alimentation, le surplus de
poids serait un facteur de risque très important pour plusieurs
cancers, dont ceux de l’oesophage, du côlon, du sein, de l’endomètre
et du rein.
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La sédentarité
En plus de causer un excès de poids, la sédentarité empêcherait
le bon fonctionnement de certains mécanismes indispensables
au maintien de la santé. La bonne forme physique réduit notamment
le risque de cancer du côlon ainsi que du cancer du sein.
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L’exposition
à des produits chimiques cancérogènes
Selon les chiffres les plus bas, l’exposition à certains polluants
chimiques dits cancérogène ou mutagènes, causerait 4 % des
cas de cancer dans les pays industrialisés. Il s’agit, entre
autres, des produits chimiques auxquels on peut être exposé
dans un milieu de travail (l'arsenic, l'amiante, le benzène,
etc.), de certains produits de nettoyage, des solvants à peinture,
du radon terrestre qui s'infiltre dans le sous-sol des maisons
et des pesticides répandus sur les terrains (une cause reconnue
de leucémie chez les enfants). Ce chiffre de 4% est très largement
débattu et les polluants cancérigènes seraient bien plus nombreux.
Pour des spécialistes de l’environnement, les facteurs environnementaux
seraient en cause, comme initiateur, ou promoteur, dans plus
de 60% des cancers. Cette hypothèse n’étant pas encore suffisamment
étayée par des données scientifiques, elle n’est pas encore
admise comme sûre. Toutefois, il n’y a pas que dans un cadre
professionnel que l’on peut se retrouver exposer à ce type
de polluants. Lors d’activités telles que le ménage, le bricolage
ou le jardinage, on se retrouve exposé à ces mêmes polluants.
Si jusqu’à présent cette exposition était négligée car les
doses impliquées lors de ce type d’exposition étaient considérées
comme négligeable et sans toxicité, les perspectives sont
en train de changer. De plus en plus, l’exposition à de faibles
doses est considérée comme un facteur suffisant pour que la
toxicité soit réellement prise au sérieux et la question de
« l’effet cocktail » de ces faibles doses vient s’ajouter
aux préoccupations. L’effet cocktail énonce que si une molécule
prise isolément peut être partiellement inoffensive, mélangée
à une autre, provenant d’une autre source (solvants+phtalates
par exemple), elles peuvent alors, en se combinant dans l’organisme,
devenir des agents cancérogènes redoutables. La multiplication
des sources d’exposition à des molécules chimiques est une
réelle source d’inquiétude pour de nombreux scientifiques.
On compte actuellement plus de 30 000 molécules chimiques
présentes dans le commerce n’ayant passé aucun test de toxicité.
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L’inflammation
L’inflammation est un processus naturel de l’organisme qui
profite également à la croissance du cancer. L’inflammation
apparaît à l’occasion de la lésion d’un tissu : choc, coupure,
brûlure, empoisonnement, infection. A cette occasion, les
globules blancs vont libérer des médiateurs chimiques : cytokines,
chémokines, prostaglandine, leukotriènes, etc.. pour orchestrer
le processus de guérison. En cas de cancer, celui-ci va se
servir de ce mécanisme pour se propager dans l’organisme.
De plus, l’inflammation chronique va fragiliser localement
les tissus concernés et favoriser l’apparition de cancers
à cet endroit.
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Les infections
chroniques
Certains microbes, parasites, et surtout des virus, peuvent
causer des cancers. Ils seraient responsables de 18 % de tous
les cas de cancer dans le monde, surtout dans les pays en
développement. Ces chiffres sont critiqués par le Prix Nobel
de Médecine Français, le Pr Luc Montagnier qui les juge sous-estimés
de 10%. À titre d’exemple, mentionnons le papillomavirus (pour
le cancer du col de l’utérus), les virus de l'hépatite B et
C (pour le cancer du foie), la douve du foie (pour le cancer
des voies biliaires), l’Helicobacter pylori (pour le cancer
de l’estomac) et le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
(pour le sarcome de Kaposi et lymphome).
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L'exposition
exagérée au soleil
Les rayons ultraviolets (UV), à haute dose, peuvent causer
un cancer de la peau à long terme.
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